La France aujourd’hui

Cela fait des années que nous avons la sensation de nous précipiter vers un mur. Cette sensation était jusqu’à présent supportable et supportée car l’obstacle semblait lointain. Les personnes qui ont fait de la navigation reconnaîtront facilement ce moment où le sol, ou l’entrée du port se précipitent vers elles alors que l’instant d’avant, ces points semblaient encore bien loin et inaccessibles. Nous y sommes !

Le manque de Liberté dans notre existence individuelle est vendu par les politiques depuis des décennies, en échange d’une sensation de « sécurité » et de prise en charge des problématiques de toutes natures, par l’État. Ce socialisme, qui n’est ni le monopole de la droite ou de gauche, s’exprime depuis des décennies. Ce socialisme prône le clientélisme électoral avec pour conséquence la déresponsabilisation de chacun. Dans un tel système, l’argent ne matérialise pas la réalité des richesses produites, mais tombées du ciel. On se souvient de la formule de Hollande « C’est l’Etat qui paye…».

Ce système a pour perversion de donner à l’individu le sentiment de ne se sentir responsable voire coupable de rien. La collectivité pallie, par l’impôt ou la loi, aux âneries personnelles ou collectives. Il en devient suspect d’assumer ses responsabilités.

Le Hic. Le socialisme finit par être à cours de l’argent des autres. Qu’à cela ne tienne, il suffit de demander à la banque centrale d’être accommodante, ou de désigner un bouc-émissaire, avec les conséquences possibles que l’on connaît. Selon la couleur du politicien, impliquer l’immigré, le mauvais patriote, le riche, tant d’autres encore.

Mais il y a également un autre bouc-émissaire qui émerge dans ce totalitarisme : l’individu. Lors de l’interview du 14 Octobre 2020, le Président de la République, Emmanuel Macron, a osé prononcer ces mots : « une nation de citoyens solidaires, plus résiliente, est en train de remplacer un pays d’individus libres ». L’individualisme est dénoncé tout azimut par tous les intellectuels et politiciens. depuis des décennies. En effet, il est difficile pour ces esprits si brillants de formuler des pensées complexes tenant compte de la liberté des individus.

L’individu, s’il souhaite rester libre, doit aujourd’hui réagir. Le silence des pantoufles précède le bruit des bottes.

ÉTAT MAMMOUTH

LA FRANCE EST DERRIÈRE LE BOTSWANA POUR LES LIBERTÉS ÉCONOMIQUES.

Le chômage va croître de façon importante, particulièrement chez nous en France. Et pas seulement parce-que notre pays a fait preuve du plus grand zèle, contrairement à des pays comme la Suède ou la Corée du Sud.

Avant la crise du COVID-19, notre pays était connu pour ne pas favoriser l’initiative et l’entrepreneuriat. L’intervention de l’Etat qui protège certaines entreprises au détriment d’autres, illustre l’importance du capitalisme de connivence en France. Le paroxysme est atteint lorsque la réforme de l’objet social des entreprises la subordonne aux enjeux sociétaux. La classe politique s’est montrée avenante sur la possible réforme constitutionnelle subordonnant l’ordre public aux enjeux environnementaux. Ainsi, la France, auto proclamée pays des droits de l’homme, se classe seulement 64ème à l’index sur la liberté économique, loin derrière des pays comme la Suisse, l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Unis, la Lettonie, l’Estonie, la Corée du Sud, ou même la Suède.

SANTÉ

Le Covid 19 accélère notre progression vers la catastrophe.

Difficile de prendre des décisions sur la base d’éléments factuels disparates et contradictoires. On s’accorde aujourd’hui sur les conséquences de cet épisode sanitaire qui a démontré l’inefficacité d’une politique basée sur le « tout État ».

Cette bureaucratie est financée grâce à des taxes et impôts les plus importants au niveau mondial.

Pour quels résultats ? Pas de masques, de tests, une mortalité importante, un gouvernement qui fuit ses responsabilités en affirmant qu’il n’a pas interdit la vente de masque (contrairement à ce qui avait été affirmé), qui renvoie les citoyens à leur irresponsabilité, quand lui-même assurait qu’il n’y avait pas de péril en la demeure.

2400
MÉDICAMENTS
SONT EN
PÉNURIES.

TRAVAIL

2 EMPLOIS PUBLICS
=
-3 EMPLOIS PRIVÉS

La meilleure protection des travailleurs, c’est le plein emploi. Mais comment dans les conditions actuelles de chômage massif espérer trouver un travail payé décemment ou vouloir en changer ?

Un employeur n’a pas à avoir un rôle social direct. Il n’embauchera pas s’il n’a pas la certitude de pouvoir gagner de l’argent par votre travail. En situation de plein emploi, les conditions sont défavorables pour lui et elles sont favorables pour le travailleur. Si le marché de l’emploi est tendu il sera « obligé » de vous payer plus cher ; c’est l’inverse en période de chômage intense. Hors, comme nous l’avons déjà évoqué, nous nous dirigeons vers un chômage encore plus important du fait de l’intervention même du gouvernement dans presque tous les aspects de la vie économiques du pays. Malgré les belles paroles politiques des deux premières années de mandat, l’emprise des administrations publiques ne recule pas. Deux emplois de plus dans l’administration publique, c’est plus de trois emplois détruits dans le privé.

RETRAITE

Une fois une longue vie de labeur, viendra le temps de prendre sa retraite.

Notre système de retraite, qui repose exclusivement sur la redistribution, voit l’État intervenir en permanence. Au nom du principe de solidarité entre les caisses, les gouvernements successifs se sont permis à chaque fois d’aller extorquer les fonds des caisses bien gérées pour aller alimenter des caisses mal gérées. Dans ces conditions, comment s’étonner que les gestionnaires baissent les bras et ne se montrent que peu consciencieux. Toute faute de gestion sera compensée tôt ou tard. La promesse électorale de faire du système de retraite, un système où « chaque euro cotisé donnera la même retraite pour tous » est un leurre. Si le mode de calcul change, les inégalités entre régimes de retraite demeureront.

COTISATIONS EN HAUSSE.
PENSIONS EN BAISSES.

Il n’est pas facile d’anticiper le rendement final de ses cotisations de retraite. Ce dont on est sûr, c’est que ce système de redistribution ne gère que le temps présent. Il génère de moins en moins de rendement avec les décennies qui passent, et se tient largement en dessous du rendement des placements en capital qui se trouve être de 4% par an en moyenne depuis les années 80 en Europe. Cette situation constitue un manque à gagner pour les retraités actuels ou imminents, mais également une situation d’inégalité majeure avec les plus jeunes générations. De plus, cette manne financière est détournée de l’investissement, et prive le tissu économique français d’une source de financement majeur, que d’autres pays européens comme la Suisse ou l’Allemagne ont su parfaitement exploiter, et qui explique le succès de leurs PME.

MORALINE

LA PROHIBITION EST UN ÉCHEC MALGRÉ LES MILLIARDS DÉPENSÉS.

Le perfectionnisme, ou la moraline distillée en politique.

D’autres savent mieux que vous ce qui est bon pour vous. En tout cas, ils sont nombreux à avoir cette conviction chevillée au corps, et il semble que la majorité des politiciens y aient trouvé leurs motivations pour obtenir le pouvoir. Les sujets en la matière sont nombreux, entre la gestation pour autrui, la PMA, sujet de débat depuis des décennies, la répression des travailleurs du sexe, ou encore l’État qui se mêle de la vie des couples.

Le sujet emblématique de la guerre contre les drogues est parlant.
Malgré le fait que l’ONU ait acté « l’échec de la guerre contre les drogues » en 2016, l’État décide encore et toujours quel psychotrope vous pouvez consommer, ou non, en quelle quantité et en quelles circonstances. Nous pourrions argumenter que c’est pour protéger les autres de la conséquence de cette consommation, que l’État définit ces limites, et cela serait légitime. Mais en réalité, ces décisions sont davantage basées sur des a priori personnels ou culturels.

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