L’Etat restreint la liberté des supporters de football.

Il est de plus en plus difficile pour un supporter de suivre son équipe. En effet depuis quelques années et désormais de manière quasi systématique les déplacements des supporters de football sont limités voir interdit par des arrêtés préfectoraux liberticides. 

Extraits d’arrêtés préfectoraux : 

« Du 24 novembre 2017 à 14h00 au 25 novembre 2017 à 01h00, l’accès au stade Geoffroy-Guichard (commune de Saint-Etienne) et à ses abords est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du RC Strasbourg ou se comportant comme tel. »

« Du dimanche 22 octobre 2017 à 8h00 au lundi 23 octobre 2017 à 4h00, il est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Paris Saint-Germain ou se comportant comme tel d’accéder au stade Orange Vélodrome de Marseille et de circuler ou de stationner sur la voie publique dans le périmètre délimité par les voies environnantes. »
 

C’est une véritable atteinte à la liberté de circulation et à la liberté d’expression.

 

Les pouvoirs publics préfèrent punir des groupes entiers plutôt que les rares fauteurs de troubles.

Le cas spécial des IAS (interdiction administrative de stade).
 
En France depuis 2006 il est désormais possible d’interdire une personne d’accès au stade sans passer par la case tribunal. L’IAS est une mesure administrative prise par le préfet. Elle prend la forme d’un arrêté. Selon les autorités ce n’est pas une sanction au sens strict, mais une mesure soi-disant de prévention. Une personne peut être interdite administrativement de stade même si elle n’a jamais été condamnée par la justice. L’interdiction peut également obliger la personne à pointer au commissariat ou à la gendarmerie lors des matchs qui lui sont interdits. La présentation auprès des forces de l’ordre peut aussi être obligatoire lors de certains matchs se jouant à l’étranger.
  

L’arrêté est pris sans audition de la personne, il lui est ensuite notifié. L’arrêté précise les motifs de l’interdiction. La personne est également inscrite dans le fichier national des interdits de stade. L’identité de la personne est également transmise aux clubs et aux fédérations sportives.

Alors quel argument utilise l’Etat pour restreindre nos libertés ? Comme toujours celui de la sécurité.
 
Mais comme le disait si bien Benjamin Franklin, l’un des rédacteurs de la constitution américaine :
 
“Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux”
 

Le parti libertarien dénonce cet état de fait et demande le retour aux droits naturels et imprescriptibles de l’Homme tel qu’ils sont inscrits dans l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Gilles LAURENT

Partager cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
Restez informé

Restez informé de l’activité du Parti Libertarien grâce à notre newsletter bimensuelle.

Nous suivre sur les réseaux sociaux :